Bruno Forst
Samedi 26 mai 2018 - 20h00
Eglise Saint Cybard de Pranzac
Entrée 12 € - 8€
Pass 4 spectacles 40 € - 28 €
Billets en vente sur place 40mn avant le spectacle
Récital d'orgue
Bruno Forst est né à Troyes. Il a commencé ses études de piano et d’orgue avec Paule Rochais à Cognac. Puis, après des études de philosophie, il est entré dans la classe de Francis Chapelet au Conservatoire National de Région de Bordeaux dont il est sorti avec une médaille d’or en 1996. C’est alors qu’il est parti à Madrid sous la férule de Miguel Del Barco. Depuis, il n’a plus quitté l’Espagne dont il a fait sa terre d’élection, passionné qu’il était par les orgues baroques dont ce pays est si riche.
Il vit aujourd’hui dans un petit village de la province de Soria où il se consacre à l’étude des sources musicales espagnoles des 16e et 17e siècles. C’est là qu’il prépare ses enregistrements et les concerts d’orgue, de clavecin, de clavicorde ou bien de musique d’ensemble, qu’il donne en Europe, aux États-Unis ou encore en Amérique latine.
Il a réalisé une transcription en notation moderne du recueil de tablature pour clavier de Gonzalo De Baena : « Arte novamente inventada pera aprender a tãger – Lisboa, 1540 » publié chez Dairea Ediciones, Madrid, 2012, et enregistré pour le label Brilliant Classics plusieurs disques consacrés à la musique d’orgue ibérique.
Compositeurs espagnols de la Renaissance
Ardenti mei sospiri, ou l’inspiration italienne.
Rien de plus injuste que la réputation d’austérité sévère faite aux compositeurs espagnols de la Renaissance. Dans une Espagne aux frontières alors plus perméables que nous l’imaginons, un vent de d’allégresse venant d’Italie souffle à pleins poumons et influence profondément les musiciens : adoptant diverses formes, transcriptions de ricercari des organistes vénitiens, madrigaux glosés ou Diferencias sur des danses lombardes, l’esprit italien est omniprésent dans la musique de Antonio de Cabezón y Francisco Correa de Arauxo. Le point culminant de cette rencontre entre deux cultures sera atteint à Naples, territoire espagnol où Mayone, Trabaci et Salvatore combinent le savant contrepoint ibérique avec la folie chromatique héritée de Gesualdo. Une histoire racontée par un spécialiste de l’orgue ibérique sur l’instrument idéal pour elle.